Les apprentissages

La valeur sociale de l’enseignement.

L'apprentissage, un processus permanent qui commence dès le plus jeune âgeDe manière générale, lorsqu’il est question d’apprentissage, nous pensons que notre connaissance, ainsi que nos savoirs, nous ont été transmis et inculqués durant notre scolarité.

De la même manière, nous associons très facilement notre perception de l’intelligence et la valeur des gens, au niveau de leurs diplômes.

Les valeurs communément admises dans la société associent, en effet, le niveau de réussite avec le niveau d’études. Heureusement que la réalité nous montre que bien des gens brillants n’ont pas besoin de se prévaloir d’un niveau d’études très élevé.

L’ascenseur social de la méritocratie à la française est profondément enraciné sans l’inconscient collectif, ce qui a la fâcheuse tendance de favoriser une forme d’élitisme (Il faut avoir suivi la meilleure école, avoir obtenu les meilleures notes, etc.).

Cette sélection par les diplômes est assez préjudiciable. L’enseignement est, en effet, basé sur une approche cartésienne et mécaniste du monde, alors que pour la compréhension des choses et des gens, il est nécessaire de se positionner dans une approche plus globale.

Retenons simplement que nos diplômes nous ont permis d’entrer dans la société, selon une grille prédéfinie, mais que notre réussite dépend de bien d’autres paramètres. Heureusement que nos apprentissages ne se limitent pas à l’école, loin s’en faut.

De l’enseignement à l’apprentissage.

Le monde, la société, la technologie, etc. deviennent de plus en plus complexes. Il est difficile (ou probablement totalement impossible) de décrire cette complexité par des équations mathématiques.

Toute démonstration mathématique repose sur des hypothèses qui, aussi détaillées soient-elles, ne peuvent pas prendre en compte toutes les composantes d’un problème. D’autre approches de modélisation sont utilisées mais ce n’est pas le propos de cet article.

Pour cela, le cerveau humain est une machine fantastique. Le terme de machine ne convient pas vraiment, car le cerveau est un système biologique capable de résoudre les situations les plus complexes.

Comprendre le monde dans lequel nous évoluons, impose d’admettre et d’accepter l’incertitude, tout en prenant en compte le milieu dans lequel nous évoluons, et notre cerveau est parfaitement adapté pour un tel exercice.

Chaque jour qui passe représente un volume de savoir que nous assimilons, sans même nous en rendre compte, chaque fois que nous:

  • Lisons.
  • Discutons.
  • Écoutons et regardons.
  • Réfléchissons ou pensons.

Nous assimilons, sans même nous en rendre compte, une masse colossale de savoir et de connaissance.

Il en va de même lorsque nous goûtons ou lorsque nous touchons les choses.

C’est notre observation des personnes et du monde qui fait de chacun de nous une mine de connaissances, et constitue notre base d’expériences.

De la bonne utilisation de nos apprentissages.

Emmagasiner toute cette information, c’est bien, encore faut-il l’utiliser au mieux.

Une fois de plus, le cerveau est un prodigieux instrument. Il fait le tri, organise et range toute l’information. Il oublie même l’information qui ne lui est pas utile.

Pour que l’assimilation des savoirs se transforme en apprentissage, il convient de se pencher sur la manière dont nous retenons les choses.

Voyons maintenant quels mécanismes nous permettent de mémoriser les choses et les informations de plus en plus nombreuses.

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